• Retrouvez la première partie du dossier, ici (cliquez)

    Retrouvez la seconde partie du dossier, ici (cliquez)


    Pour cette dernière partie de notre hommage à Freddie Mercury, nous allons opérer un retour aux sources. Face B est un blog avant tout musical, et encore avant tout Rock.
    Et justement, le grand Freddie était (et est toujours) l’un des plus grands chanteurs de Rock.

    Nous l’avons vu, il était capable de chanter doucement, calmement, posément. Il était aussi capable de chanter avec une puissance d’opéra. Mais, là où votre serviteur prend le plus son pied, c’est quand Freddie lâche toutes les vannes de sa puissance et envoie sa voix à travers la face (b (c’était gratuit)) de ses auditeurs.




    Hammer To Fall, je l’ai toujours appréciée. C’est une grande chanson Rock. Je la propose dans ce papier simplement parce qu’elle est bien. Mais ce n’est pas ma favorite. Freddie y est en forme, mais pas dans sa meilleure forme.



    « Are you ready ? Well are you ready ? », nous demande Freddie au début de cette explosion Rock. Quelle chanson, franchement. Quand les gens me disent que Queen est un groupe Pop, je leur fais écouter Tear It Up. Le riff, le solo, la voix, … Une puissance Heavy Metal se dégage de tout le morceau.



    Ma chanson Rock préférée. Tout y est merveilleux. Cette version est surement la plus belle. C’est l’originale, tout simplement. Le « coffre » de Freddie Mercury est incroyable. C’est « I want it all », il va les chercher loin dans sa poitrine. C’est fort.

    C’est ainsi que s’achève le cycle Freddie Mercury, écrit en hommage de ce grand chanteur, mort il y a 20 ans. Si tu nous lis, Freddie, tu nous manques.

     


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  • Retrouvez la première partie, ici (cliquez)

    Retrouvez la troisième et dernière partie du dossier, ici (cliquez)

    Jeudi 24 novembre 2011, il y a 20 ans jour pour jour que le grand Freddie Mercury est décédé. Nous avons alors perdu l’un des plus grands artistes moderne. Une voix inimitable, un talent de composition immense, une présence scénique remarquable et un caractère trempé dans de l’acier en fusion.  
    C’est ce caractère qui nous intéresse aujourd’hui, pour la seconde partie de cet hommage que Face B rend à Freddie Mercury.

    Le leader de Queen n’était pas un chanteur mou et soumis. Il a toujours désiré son succès et n’a jamais laissé rien ni personne se mettre en travers de son chemin. Esprit rebelle, il gênera les autres membres du groupe à quelques reprises. Brian May, Roger Taylor et John Deacon étant tout trois des personnages effacés, modérés.   

    Le premier cas avéré de coup de gueule se trouve être la première piste de l’album « A night at the Opera. » Cette chanson, « Death on two legs », est une ode à la haine. Freddie y exprime toute son animosité à l’égard du précédent manager du groupe, Norman Sheffield. D’après le groupe, il aurait abusé de son pouvoir en tant que manager durant ses trois années de fonction en les faisant, par exemple, dormir dans des hôtels miteux. Il se serait également très (trop) bien payé avec l’argent gagné par le groupe, qui, paradoxalement, ne gagnait finalement pas grand-chose.

    La chanson commence comme ceci :

    « You suck my blood like a leech
    You break the law and you preach
    Screw my brain till it hurts
    Youve taken all my money
    And you want more »

    « Tu as sucé mon sang comme une sangsue,
    Tu as violé la loi et tu prêche,
    Tu as baisé mon cerveau jusqu’à ce que ça fasse mal,
    Tu as pris tout mon argent,
    Et tu en veux encore plus. »



    La suite de la chanson reste tout aussi outrageante, mais ça fait un bien fou ! Il était rare à l’époque d’entendre un brulot haineux tel que celui-là. Brian May a expliqué plusieurs fois que ce texte l’avait mis mal à l’aise et il désirait, à l’époque, qu’il ne paraisse pas sur le disque. Mais Freddie était le leader incontestable du groupe, et la chanson s’est retrouvée sur le CD.
    Plusieurs témoignages rapportent que, pour annoncer la chanson durant des concerts, Freddie disait ceci : « This is a song dedicated to a motherfucker. » Sur Face B, on ne traduit pas ce genre de choses.

    Un second exemple me vient à l’esprit. Il ne s’agit pas à proprement parlé d’une chanson, mais plutôt d’une série de phrases dites avant le titre « Who Wants to live for ever » durant le concert de Wembley en ’86.
    Durant l’année 1985 et le début de l’année 1986, certains « journalistes » ont fait courir une rumeur de séparation du groupe. Rumeur hautement infondée. Et, Freddie, il ne rigolait pas avec ses choses là.
    Au lieu de démentir les rumeurs dans la presse, il a dit durant le concert :

    « You know something there was,
    There's been a lot of rumours lately about a certain
    Band called Queen, and the rumours are that, the rumours are that
    We're gonna split up, what do you think ?
    They're talking from here !
    My apologies but I say what I want
    You know what I mean
    So forget those rumours, we're gonna stay together until
    We fucking well die I'm sure »

    Pour faire simple, il explique que les rumeurs sont forcément infondées. La phrase clef de ce discours est celle-ci : «They're talking from here ! » En disant ça, il montre son royal arrière train.



    Demain, vous retrouverez la troisième et dernière partie de notre hommage rendu à Freddie Mercury. Et demain, soyez-en avertis, ça va rocker sévère.

    En attendant, je ne peux que vous conseiller les deux albums dont sont tirées les chansons de cet article.

    A night at the Opera version dématérialisée sur itunes (cliquez) 9.99$
    A night at the Opera version CD sur Amazon (cliquez) 17.99€
    Live at Wembley version dématérialisée sur itunes (cliquez) 19.99$
    Live at Wembley version CD sur Amazon (cliquez) 32.26€


       

     


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  • Retrouvez la seconde partie du dossier, ici (cliquez)

    Retrouvez la troisième et dernière partie du dossier, ici (cliquez)

    Farrokh Pluto Bulsara est mort le 24 novembre 1991 à Londres. Il avait 45ans, il en aurait donc 65 demain. Son nom de scène, Freddie Mercury, est entré dans la légende quand, en 1970, il rejoignit la formation Smile qu’il renomma directement Queen.

    Depuis quelques jours, et durant encore quelques autres jours, de nombreux hommages sont et seront rendus à ce grand Monsieur du Rock. Vous aurez l’occasion de lire, de voir et d’entendre tout ce qui concerne sa vie, sa mort et ses créations. C’est pour cette raison que, sur Face B, nous n’allons pas retracer sa vie. Si vous ne voulez pas attendre un reportage demain soir, allez sur la page Wikipedia (cliquez) de Freddie Mercury. Elle est très détaillée, très complète et très juste.


    Sur Face B, nous favorisons la musique. Toujours. Et ça ne changera pas.
    Voici donc un premier morceau d’anthologie, chanté remarquablement par Freddie Mercury.



    Cette reprise des Platters est une de ses plus grandes réussites solo. Et puis, le clip représente ce qu’est Freddie Mercury. On y trouve tout ce qui fait ce personnage. De la folie, de l’humour, des costumes, du kitsch, du sexe, des perruques, un cœur, du cœur, du rose et une voix incroyable.

    Profitez maintenant d’un second morceau interprété avec sa grande amie, la cantatrice Montserrat Caballé.



    Ce morceau est l’apogée de son désir d’opéra (déjà observé dans, par exemple, Bohemian Rapsody et plus généralement dans tout l’album A Night A The Opera.) Il a été composé en 1987, sortit en 1988 sur l’album éponyme et utilisé en 1992 en tant qu’hymne pour les Jeux Olympiques de Barcelone.
    Il a prouvé, à ceux qui en doutaient, qu’il était plus qu’un chanteur de Rock. Une voix puissante, mais aussi émouvante, belle et chaleureuse. Il est, dans ce clip, nettement plus sobre et plus classe que jamais. C’est aussi une de ses nombreuses facettes. Et c’est paradoxale de le voir aussi sobre aux côtés d’une de ses partenaires de délires, Montserat Caballé, qui assista régulièrement à des soirées « orgiaques » organisées par le grand Freddie.

    Un troisième et dernier morceau pour aujourd’hui, le très simple Time.



    Dans cette chanson, Freddie Mercury démontre qu’un grand artiste est obligatoirement et profondément égocentrique et ostensiblement orgueilleux. Ces notions sont ici poussées à leur paroxysme tant Freddie se trouve, dans ce clip, seul, au centre d’une scène éclairée par ce qui semble être une lumière divine. Il est au centre de la galaxie. Il est LE centre de la galaxie.

    Demain, pour célébrer comme il se doit ce terrible anniversaire, vous retrouverez sur Face B encore plus de Freddie Mercury, avec un tour du côté de Queen et de l’aspect rebelle et dur de Freddie. A demain.

     
    En attendant, je vous recommande le best of de Freddie Mercury !

    Vous le trouverez sous deux formats :

    - Format Dématérialisé sur Itunes (cliquez) à 19,99 $
    - Format CD sur Amazon.fr (cliquez) à 17.77€


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